Pixels ?

Les pixels : tout ce à quoi nous avons accès par l’intermédiaire des différents écrans qui nous entourent…
Lorsque nous nous rendons dans les salles de cinéma, dès que nous allumons notre télévision, notre ordinateur, notre tablette, notre smartphone, nous prêtons attention à des pixels.
Nous en finançons, nous en produisons, nous en partageons… quel que soit le nom que nous leur donnons.

Les pixels ont été classés en catégories : publications sur les réseaux sociaux, séries et films de télévision, films de cinéma, webséries, fictions transmédia, films documentaires, séries documentaires, webdocumentaires, journaux en ligne, blogs, journaux télévisés, émissions de télévision, émissions radiophoniques, clips, publicités télévisées, bannières publicitaires, contenus de marques, photos, applications, jeux vidéos, livres numériques, etc.

A cette classification des pixels en catégories, se sont ajoutées des règles régissant notre façon de les financer, de les produire, d’y avoir accès, de les partager. De là, naissent les relations qui s’établissent entre les acteurs du monde des pixels.

Pour de nombreuses raisons détaillées dans le livre L’avenir [des pixels] est entre nos mains, la classification qui distingue les types de pixels n’est souvent plus appropriée et les règles dont nous héritons se révèlent inappropriées à l’aune de nos nouveaux usages.

Nous héritons d’une situation.
Il ne tient qu’à nous d’inventer l’avenir.

Quelle que soit la nature des pixels que nous créons ou auxquels nous prêtons attention, ce qui importe c’est :
– la qualité de l’expérience qu’ils nous offrent,
– le message dont ils sont porteurs et les valeurs qu’ils véhiculent,
– le respect (de notre intelligence / de notre contribution / de notre vie privée) qu’ils nous témoignent,
– la confiance que nous pouvons leur accorder,
– la liberté (artistique / éditoriale) dont nous jouissons en les créant,
– la place que nous occupons dans leur modèle économique,
le monde qu’ils contribuent à construire.